AGIR CONTRE L'EXPULSION DE M NGOULOU

Soutenons M. NGoulou et sa famille

Gofel NGOULOU est en France depuis 9ans 1/2 et soutient sa thèse en sciences économiques en juin 2009. Il a 3 enfants parfaitement intégrés et en attend un quatrième. Il est pasteur.Il a demandé son changement de statut étudiant en vie familiale et voilà le résultat:
Il vient de recevoir une belle lettre du Préfet de la Vienne qui lui notifie son expulsion.

L'association des parents d'élèves de l'Ecole Marcel Pagnol à Poitiers dont je suis présidente se
mobilise pour lui, ainsi que les Directeurs d'école, les profs, ses collègues et son association religieuse. (Pétition en ligne)

Quelques nouvelles

Depuis l'audience, Gofel N'Goulou est sans papier. Il a déposé à la préfecture deux offres d'emploi dont une a été rejetée , ne correspondant pas aux critères définis par l'Etat pour l'emploi d'immigrés. L'autre offre d'emploi se situe en Seine saint Denis. La préfecture de la Vienne a transféré le dossier à la Préfecture de la Seine Saint Denis qui doit instruire le dossier. Il y a malheureusement encore du chemin à faire. En attente d'un interlocuteur dans ce département. A suivre....

AUDIENCE AU TRIBUNAL ADMINISTRATIF DU JEUDI 14 MARS

Une quinzaine de personnes sont venues en soutien à M Ngoulou et sa famille lors de l'audience de ce matin à 9h30. La CIMADE et RESF étaient présents. Le rapporteur a exposé les faits par rapport à la loi et a demandé le rejet de la demande de M NGoulou et le maintien de l'OQTF. Aux juges de décidés.
La préfecture est intervenue de manière offensive, ce qui a évidemment surpris. Les droits de l'enfant ne seront aucunement touchés selon elle puisque la famille peut partir au complet au Congo.
Les faits exposés ne se tenaient qu'à la situation de M Ngoulou et de sa famille au moment de l'OQTF envoyé par la Préfecture (Février 2009). Le fait nouveau de promesse d'embauche envoyée à la Préfecture n' a pas été évoquée ce qui reste logique par rapport à la procédure.

Le jugement sera rendu le 28 Mai 2009. En attendant, le comité de soutien a sollicité un rendez vous pour discuter du dossier en fonction de la promesse d'embauche transmise conformément à la demande de la Préfecture. Que ce nouveau fait se concrétise au niveau de la Préfecture.

Promesse de CDI nécessaire pour que M Ngoulou reste en France mais sous conditions

La préfecture est prête à revoir la situation de MNgoulou à condition qu'il lui apporte une promesse d'embauche en CDI. Suite au rendez vous du mardi 14 mai avec le secrétaire général de la Préfecture, des précisions vient de m'être apportées sur les conditions nécessaires pour cet emploi possible:

-un emploi au smic minimum

- Occupé un poste dans la liste fixée par arrêté du 20 Janvier 2008 : emplois dits "sous tension" c'est à dire où la France manque de main d'oeuvre française, liste réduite à une vingtaine de postes en poitou charentes dont aucun ne correspond aux études de MNgoulou.
Si Gofel monte un dossier auprès de la préfecture sur un de ces postes, la préfecture reverra automatiquement sa situation.

En dehors de cette liste, l'emploi proposé est soumis à appréciation de la préfecture (en accord avec la direction du travail).La preuve que ce poste ne peut pas être occupé par un national doit être apportée.

En espérant qu'un emploi en dehors de cette liste soit justement apprécié par la préfecture

dimanche 22 mars 2009

La Préfecture a réagi par voie de presse le Samedi 14 Mars. Le préfet tient à remettre les points sur les I comme le dit si bien le titre. Les faits sont relatés et on ne doute pas de la vérité. Mais ces faits sont dépourvus de toute humanité. Son épouse l' a rejoint il y a quelques années avec sa première fille née au Congo, en dehors de la procédure légale. Certes, elle est en situation irrégulière et on lui a déjà demandé de quitter le territoire précédemment. Quoi de plus humain de vouloir rejoindre son compagnon avec son enfant. A l'époque, la situation au Congo était invivable pour elle. Elle a vu sa maison brûler sous ses yeux.
Quelle honte de lui avoir refusé sa demande d'asile il y a quelques années. Comme elle n' a pas quitté le territoire en 2004 comme il lui avait été demandé, les demandes de M Ngoulou pour regroupement familial lui ont été refusé. Quel acharnement sur cette famille. Mettons nous à leur place. Moi personnellement j'aurais fait également la même chose qu'eux dans la même situation. Chacun devrait se projeter dans le même contexte de pays en dictature. Où est notre beau pays des droits de l'homme!